Réunion GTPN, 14 novembre
Présences : Nicolas, Jean-Marie, Évelyne, Paul
Sujet : 1- Création ex nihilo
- Évelyne dit son étonnement à propos de la demande d’aide de Jean-Marie dans son commentaire de la réunion précédente. Elle déplore le fait que son cri ne semble pas avoir eu d’écho chez les participants. « Il faut éviter que nos échanges ne soient qu’un exercice de sémantique dont les énoncés resteront suspendus dans l’éther et sans répercussions, faute d’être confrontés au terreau de la réalité. »
- Jean-Marie raconte que durant son enfance, il avait été catéchisé et même, qu’il avait été enfant de cœur. Toutefois, après la mort accidentelle de son père et le décès d’autres proches qui lui étaient chers, il s’était éloigné de la pratique religieuse. Ces événements dramatiques l’avaient atteint dans sa vie au point de le pousser à la révolte contre Dieu. Ce n’est qu’après avoir rencontré Paul et Évelyne, a-t-il dit, qu’il a commencé à voir la foi en Dieu plus positivement. Il dit vivre des hauts et des bas à ce propos et demande notre aide pour lui montrer le chemin.
- Nicolas a écrit trois substantiels commentaires faisant suite au premier entretien, Création ex nihilo. Il se dit impressionné par deux éléments qui lui semblent particulièrement importants. Il souligne que, selon la Genèse, Dieu donne à la terre — c’est-à-dire à notre planète — la faculté de “produire” les êtres vivants ; deuxièmement, il qualifie d’inspiration lumineuse l’opinion de l’auteur voulant qu’il serait préférable d’affirmer que les être vivants sont créés par un Dieu qui fait don de lui-même plutôt que de les dire créés à partir de rien.
D’autre part, Nicolas se dit mal à l’aise — et Évelyne le suivra sur ce point — avec l’insinuation de l’auteur voulant que le créationnisme n’a pas de sens alors que cette conception a été la seule proposée dans la culture chrétienne pendant deux millénaires. Nicolas déplore la connotation péjorative que le terme “créationnisme” s’est acquis depuis quelques décennies seulement. Il critique également l’absence de définition de l’évolutionnisme. De quoi parle-t-on lorsque que l’on parle de la “théorie de l’évolution”. - Paul tente de répondre à ces inquiétudes en introduisant avant terme des notions qui seront développés dans des entretiens subséquents de son ouvrage. Il finit par s’en excuser en admettant que sa réaction n’est pas la bonne méthode pour avancer dans les discussions et il s’engage à faire l’effort de s’abstenir à l’avenir. Comme le temps alloué à la discussion était écoulé, la réunion prenait fin par une invocation à l’Esprit sans que Paul ait pu présenter son commentaire.
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